Stéphanie Boucher, consultante en ergonomie, et Dre Joëlle Malenfant, chiropraticienne joignent leurs forces pour répondres aux 8 questions les plus fréquentes sur l’ergonomie et la posture au travail.
D’abord, s’assurer que l’enfant est à une bonne hauteur par rapport à la table (ajouter des coussins au besoin). L’enfant doit être bien assis au fond de la chaise et être près de la table de travail. S’assurer que l’environnement est bien éclairé. Si la période de devoirs est plus longue, prendre des micropauses pour activer la circulation sanguine et changer de position.
Un des problèmes les plus fréquents est le dossier de la chaise mal ajusté. Le dossier est conçu avec une partie courbée plus rembourrée qui doit être située au niveau de la région lombaire. Nous devons sentir que le bas du dos est bien supporté, ce qui a un impact considérable sur la posture générale.
Les appuis-bras peuvent effectivement créer des inconforts s’ils sont mal ajustés. Le principe de base est de supporter au maximum les membres supérieurs pour éviter le travail musculaire statique (les muscles contractés de façon prolongée). Les gens ont parfois tendance à placer leurs appuis-bras trop hauts, ce qui fait en sorte que les muscles au niveau des épaules sont contractés. À la longue, cela peut créer des tensions musculaires, des douleurs au niveau du haut du dos, des épaules et du cou. Au contraire, si les appuis-bras sont trop bas, les avant-bras manquent de soutien et les muscles doivent travailler tout autant.
On le recommande souvent pour les gens qui ont tendance à déposer les poignets devant le clavier et qui développent des inconforts aux avant-bras. Avoir les poignets constamment en extension cause une sollicitation des muscles extenseurs du poignet situés dans l’avant-bras. Le repose-poignets permet de déposer le bras et de garder le poignet à un angle neutre. Pour certaines personnes, l’utilisation d’un repose-poignets peut, au contraire, créer une pression et des inconforts puisque plusieurs vaisseaux sanguins et nerfs passent au niveau du poignet et de la paume de la main. Le repose-poignets n’est donc pas recommandé pour les gens qui souffrent du syndrome du tunnel carpien, par exemple.
En général, pour les gens qui ne portent pas de lunettes avec foyers progressifs, on recommande que les yeux soient au niveau du tiers supérieur de l’écran. Si on place l’écran de cette façon pour quelqu’un qui porte des foyers progressifs, il sera porté à être en extension du cou pour bien lire à l’écran. La solution est donc de descendre les écrans au maximum. Le cou doit toujours être dans une position neutre.
Lorsqu’on utilise un clavier standard, cela nous oblige à utiliser la souris en étant légèrement décalé vers la droite. L’épaule droite se retrouve en position d’abduction et de rotation externe, ce qui est contraignant pour l’épaule à long terme.
La première étape est de modifier les paramètres de la souris sur l’ordinateur, pour augmenter la vitesse du pointeur. Ceci nous permet de réduire au maximum les mouvements du bras et de l’épaule. Ensuite, il est possible d’utiliser des claviers compacts, qui n’ont pas de pavé numérique à droite. Il est donc possible de placer la souris davantage vers le centre et de garder l’épaule dans une position neutre.
Les principes de base doivent être respectés le plus possible, c’est à dire placer l’écran à la hauteur des yeux et s’assurer que les avant-bras sont soutenus et les épaules relâchées. Pour y parvenir, installer le portable sur un support incliné et ajouter un clavier et une souris externe.
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