Le Québec est un vaste territoire. Vous êtes probablement nombreux à avoir de la famille dispersée aux quatre coins de la Belle province. Dans la majorité des cas, l’option de prendre la route est incontournable. Afin d’éviter certaines douleurs reliées aux longs trajets, voici quelques conseils pour améliorer votre posture au volant. Qu’on parle d’auto, de char, de cylindrée, d’automobile, de bagnole, de berline ou encore de véhicule, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire une des inventions majeures du 20e siècle : la voiture. Ce dont il faut se rappeler, c’est d’éviter de s’avachir au volant, et de demeurer vigilant sans se crisper.
Vous devez avoir le dos bien droit par rapport au volant. Une bonne posture vous amène à pouvoir toucher le volant à l’aide de vos paumes sans décoller les épaules du dossier. Autrement dit, vos bras ne sont pas entièrement en position d’extension. Il est suggéré d’incliner le rétroviseur intérieur vers le haut. Ainsi, vous devrez vous asseoir bien droit pour ne pas tordre le cou ou la tête. Par conséquent, l’alignement de votre colonne vertébrale sera optimal et vous renforcerez ainsi les muscles de la posture. Vous pouvez aussi ajouter à votre siège un coussin lombaire. Cela réduira la fatigue musculaire associée à la position assise prolongée. Vérifiez votre distance par rapport aux pédales, la hauteur de votre siège et l’inclinaison du dossier. Il n’est pas recommandé d’appuyer sur la pédale d’accélérateur ou de frein avec la pointe des pieds. Évitez donc d’être trop éloigné des pédales.
L’appuie-tête est conçu pour protéger votre cou. Le sommet de l’appuie-tête devrait être centré à la hauteur des oreilles et se trouver à 6 cm (ou moins) de l’arrière de votre tête. Selon une étude canadienne sur l’utilisation des appuie-têtes, seulement 14% des conducteurs canadiens ajusteraient correctement leurs appuie-têtes. Le manque de support vertébral, donnant lieu à un écart entre l’appuie-tête et le cou, diminue la protection du cou en cas d’arrêt brusque de la voiture.
Le positionnement de votre volant est aussi important. Lorsqu’il est inclinable et rétractable, la partie supérieure du volant doit être à la hauteur de votre menton. Afin d’augmenter votre temps de réaction, vous devez tenir le volant en positionnant vos mains à 9 h 15.
Profitez de chaque arrêt pour descendre de la voiture et vous dégourdir. Faites quelques étirements afin de soulager les tensions. Allongez et pliez les genoux à quelques reprises. Faites des rotations aux chevilles. Balancez la tête d’un côté à l’autre en faisant des demi-cercles vers l’avant et de chaque côté. Faites de légères rotations des épaules. Ces quelques étirements stimuleront votre système nerveux, quelque peu endolori par les longs trajets.
Si vous devez emprunter ou louer une voiture, n’oubliez pas de positionner le volant, le siège et l’appuie-tête selon votre confort. Nous ne sommes jamais trop prudents sur la route. De plus, vérifiez particulièrement l’emplacement des clignotants, des essuie-glaces et des lumières. D’une voiture à une autre, ces fonctions peuvent varier.
Si vous partez pour un long trajet, optez pour la position « autoroute ». Autrement dit, reculez l’assise de votre siège d’un cran, et baissez l’inclinaison de votre dossier d’un soupçon. Vous serez moins raide au volant et limiterez ainsi les tensions musculaires provoquées par ces longs trajets assis.
Pour plus de conseils, visionnez la vidéo mettant en vedette notre porte-parole Daniel Melançon :
Rappelez-vous que votre corps absorbe les vibrations de la route, les virages, les vitesses d’accélération et de décélération. Si vous ressentez des douleurs lancinantes, localisées ou étendues, dans le dos ou ailleurs, n’hésitez pas à consulter votre docteur en chiropratique.
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